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Les 19ème internationaux de France de Water-polo à Nice

Du 27au 31 avril

 

 

1ère journée :

les champions en titre des internationnaux de France ouvraient le feu (en poules B), les Yougoslaves faisant face aux Slovaques . On pensait par avance que toutes les chances étaient du côté de la 1ère équipe, mais la seconde allait se révéler un adversaire redoutable, ne faisant même pas mine d'être impressionnée par le palmarès de l'autre équipe. Grand bien lui en fit car après avoir bataillé bec et ongles, les Slovaques passaient même à la vitesse supérieur à la 2ème période faisant oublier que la Yougoslavie avait eu l'air à son aise dans la 1er . Finalement, ce premier macht se terminait avec 4/4, comme un présage que rien n'était joué d'avance...

 

Côté Poule A, les choses étaient bien moins égalitaire . La russie, elle, ne s'endormait pas sur ses lauriers et, bien que l'Allemagne affichât un tonus qui ne déméritait pas, allait imposer son jeu à son adversaire . Dès le début, les russes gagné 5/1 en 1er période . Et la suite du match serait fidèle à cette tendance, bien qu'il y ait eu peu d'écart . C'est cependant bien sur le score ultime de 13-8 que la russie l'emportait, de manière assez mérité...

 

Egalement en poule A, Italie et Roumanie en décousait à leur tour . Là, la superiorité italienne était moins convainquante que ne l'avait été l'issue du macht précédant . Certes, ils avaient démarré vite et fort après une 1er période . Cepandant sur le restant du jeu, la Roumanie avait semblait reprendre l'offensive, plus régulière, acculant le vainqueur italien -6-3) à l'égalité lors d'autres périodes. Mais si les Roumains imposaient l'égalité sur quelques batailles, il n'en gagné cependant pas la guerre, sans doute en raison de cette avance italienne creusée en début de jeu ...

 

Le dernier match de la journée opposait deux équipes de la poule B : les Etats-Unis contre la France pour une rencontre de haut vol . un spectacle qui, en définitive, ne souriait pas à la France, l'Amérique a emporté de peu la victoire(10-11) . Chose d'autant plus rageante qu'un instant pluts tôt le match se serait interrompu sur une victoire des bleus avec deux but d'avance sur l'adversaire .Il aura suffit de quelques minutes pour que l'égalité soit faite puis, inexorablement, le but fatidique qui ferait la différence portait les couleurs de l'autre camp ( Pas de regret cepandant car, du début à la fin, ce match aura été exaltant!)...

 

2ème journée :

 

Il était dit que le lendemain la France n'aurait pas plus de chance, en face cette fois-ci de la slovaquie . Cett dernière, toujours branchée sur la même énergie qui lui avait si bien permis de tenir tête la veille à la Russie, ne laissait paraître que peu -ou pas - de failles tactiques en faces de français moins organisés . L'initiative était dans le camps slovaque et c'est donc finalement celui-ci qui l'emportait avec 4-6 sans qu'on sente que les représentants de l'hexagone avaient été au fond de leur capacités .

Faudrait-il se tourner vers le match opposant Yougoslaves et Américains pour trouver, le même jour, le sentiment d'un match livré à fond ? Et bien même pas . Ce match nul (5-5) était le résultat d'une Yougoslavie que comme la veille, on attendait et qui, comme la veille, s'était largement trop montrée sûre d'elle . En face, les jeunes loups américains y avait été de toutes leurs forces pour combler l'écart théorique qui s'aparait les deux équipes . Mais le tout ne créait pas vraiment l'émotion . Et bien alors, ces Yougoslaves à l'impressionnante carte de visite ? Allaient-ils se réveiller et entrer dans la compétition oui ou non ?

Si elle a livré un plus beau match que les deux autres précédemment évoqués, elle ne donna même pas l'impression de peiner...

 

C'est que quand on a la grande forme, ceux qui ne la partagent pas ne peuvent guère que faire de leur mieux pour retarder l'inévitable . La roumanie ne pouvait, ainsi, qu'assister à un match qu'elle perdait non pas pour avoir démérité mais parce qu'en face on était tout simplement meilleur . L'issue donnait 7-12, pour la russie, donc .

 

3ème journée :

 

Un premier jour intéressant, suivi d'un second qui l'était moins ... Ces internationaux avait-ils livré ce qu'ils avaient de meilleur en ouverture, avant de s'essouffler bien vite ? Non, bien qu'une nouvelle fois battus (9-10), les français, rencontrant cette fois-ci la Yougoslavie, se réveillaient de manière magistrale, en particulier sur la seconde moitié d'un match qu'ils auraient pu emporter s'ils avaient fait preuve de la même énergie tout au long de la partie . D'ailleurs il aurait suffit d'un rien ... allez, d'un but, pour qu'ils égalisent. Mais la journée s'annoçait moins maussade que celle qui l'avait précédée .

 

Pour preuve, un match opposant les américains aux slovaques . Là aussi, les choses étaient serrées . Plus encore que pour le France-Yougoslavie puisque là les deux adversaires allaient se montrer plus réguliers . Ce 9-9 fut donc travaillé minute après minute à coup d'adrénaline dans les deux camps, de force comparable .

 

Pour un match moins serré, il faudrait se tourner vers la rencontre Italie-Russie (7-5) . Et les russes eurent droit à un petit coup de botte italienne, dans la mesure où celle-ci n'hésitait pas, ne cillait pas, se montrant à la fois plus en forme et meilleure stratège, en particulier en matière de défense . L'adversaire peineit à entrer en terrain alors qu'eus arrivaient à transpercer le territoire russe . La fin, logique, n'était donc qu'une affaire de temps .

 

Démarrant aussi très fort, les roumains n'allaient, eux, pas être à la hauteur des promesses de leur première période, dans le match qui les voyait rencontrer l'Allemagne . Celle-ci allait ensuite réupérer l'initiative et ne plus guère lâcher . C'en était joué, ensite, des espoirs roumains . A la troisièm période, l'échec serait même cuisant pour ces derniers . Ne revenant dans le match que vers la fin, mais trop tard pour y changer grand chose, la roumanie n'aura pas brillé, cette fois, par sa tragédie ...

 

4ème journée :

Des hauts et des bas ... A moins que ce ne soit des montagnes russes . Etonnantes un jour, certaines équipes se révélaient incapables de garder la même prestance sur 48 heure . Ce fut à nouveau le cas des Allemands et des français cette fois-ci . Dans une partie poussive, gagné 10-5 pae l'Allemagne, on eut l'impression que ce n'était pas le meileur qui l'emportait, mais peut-être, le moins démobilisé des deux . Un peu comme si la France était capable de pointes prometteuses mais qu, par moments elle oubliait un peu la route qui l'avait menée à sa bataille largement honorable la veille .

 

L'Italie, elle, n'avait pas égaré la recette qui l'avait vue gagner contre la russie . Et c'était cette fois-ci au tour de la Slovaquie d'y goûter, bien qu'au début les Italiens n'aient pas paru à fond dans le match . Fausse impression ou démarrage lent ? Quoi qu'ils en soit, sur les deux dernières périodes ils ne feraient aucun cadeau aux slovaques . 11-5, il n'y avait pas photo ...

 

La guerre froide à beau être loin, Etats-Unis et Russie remettaient ça cette fois-ci pour la cause du water-polo . Et chacun allait s'accrocher, négocier la partie en rendant but pour but à l'autre . Avec 10-10 à la conclusion du temps réglementaire du match, puis 12-12 après deux prolongation, il faudra un ultime but pour que l'Est l'emporte cette fois-ci sur l'ouest . L'arrogance des amméricains n'aurait pas réussi à rattraper la maîtrise russe, bien que l'affrontement ait été, on le voit, acharné . Pas beaucoup d'écarts en matière de buts mais moins d'acharnement dans une rencontre Yougoslavie-Roumanie (6-5) qui perdait de son charme sans doute même pour certains nageurs dès lors qu'elle n'avait pour objet que de définir qui serait cinquième ou sixième . Plus seraine, plus mûre, la Yougoslavie menait la roumanie pendant presque toute la partie presque toute la patie sauf en 4ème période, quand les roumains arrivaient à mettre deux points qui réduisaient l'écart alors que sur l'ensemble du match les Yougoslaves avaient plus nettement maîtrisé le jeu que le score final ne le laissait entendre .

 

Journée de la finale :

 

La grande finale voyait donc la redite de l'affiche du vendredi, à savoir Russie-Italie (5-8), et les deux équipes avaient sans doute encore en mémoire la manière dont les Italiens s'étaient joué des adversaires russes ce jour/là . L'Italie partait de plus avec le large avantage psychologique d'avoir déjà remporté six finales . Ce n'est sans doute pas cette pression qui aura fait battre en retraite les Russes mais bien cette indéniable suprématie de l'Italie, qu'on avait observée deux jours plus tôt . Ce n'était donc pas une très grande révélation de la voir gagner une septième finale .

 

En parlant de septième, ce jour-là, France et Roumanie se disputait la place du numéro 7 de ces championnats . Une fois encore l'équipe la plus régulière tout au long du match l'emporterait... Et une fois encore cette régularité ne serait pas française . Alors qu'un début de partie laissait espérer les bleus des grands jours, la suite allait voir s'évaporer leur motivation . Malgrès 5 points d'avance, c'était là un cadeau qu'il ne fallait pas faire aux roumains qui n'attendaient que le souffle de ma partie change de camp . Désintégré, l'avantage français cédait alors le pas devant une égalité inexorable . Un match final, pour l'équipe de France, qui aura été à l'image de leur prestation pendant ces internationaux, capable parfois d'excellentes actions, de "bons moments" malheusement pas installés dans la durée . La France est capable d'être bonne mais pour l'instant elle ne sait pas encore comment le rester longtemps...

 

 

Résultats des matchs français :

 

 

Voici notre superbe équipes de France ( à noter qu'un douaisien : Yann Clay s'y trouve . Il est au 2ème rang, 3ème en partant de la gauche )

 

 

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